Attelages Simplifier et sécuriser l'opération
Des solutions permettent de raccorder l'outil sans descendre du tracteur.
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Intermédiaire. Chez Lemken, un cadre intermédiaire permet d'atteler le pulvérisateur porté sans passer derrière le tracteur. (Photo : GFA)
Chaque changement d'outils est synonyme de minutes perdues à attacher la chandelle de troisième point, les prises hydrauliques et la prise de force. Cette étape est l'un des facteurs d'accident les plus importants sur l'exploitation.
Les branchements sont d'autant plus difficiles à réaliser que l'outil est proche du tracteur. Les engins les plus problématiques sont les pulvérisateurs portés et les gros combinés de semis.
Branchement automatique du cardan
Certains constructeurs proposent des solutions pour atteler ces outils sans passer derrière le tracteur. Ainsi, Lemken (photo) a récemment présenté un dispositif d'attelage sécurisé pour son pulvérisateur porté. L'idée est d'utiliser un cadre intermédiaire sur lequel vient se fixer la chandelle de troisième point.
Sur les outils de grand gabarit, le problème se situe au niveau du poids du troisième point et de la prise de force. Peu de solutions existent pour le troisième point, si ce n'est quelques montages avec des ficelles de rappel.
En revanche, plusieurs constructeurs, dont Walterscheid et l'autrichien Agrat, proposent des systèmes qui couplent la prise de force sans descendre du tracteur.
Les deux solutions sont encore en phase de test. Walterscheid fait appel à un procédé d'entraînement mécanique qui se branche des deux côtés du cardan, tandis qu'Agrat monte un cadre intermédiaire avec déplacement hydraulique de l'arbre d'entraînement. Le cadre d'Agrat peut aussi gérer les branchements des prises hydrauliques.
Des difficultés pointent pour l'hydrauliqueToujours plus puissants, toujours plus gros : les tracteurs font la course au gigantisme. Mais à puissance constante, c'est le débit et la pression du circuit hydraulique qui ont explosé ces cinq dernières années. Avec la généralisation des circuits fermés et à signal de charge (load-sensing), le débit maximal est garanti dès que le besoin s'en fait sentir. Sauf que les outils n'ont pas forcément besoin de ce déluge d'huile sous haute pression. Des problèmes de compatibilité apparaissent déjà avec les gros combinés de semis qui ne peuvent pas être attelés sur certains tracteurs à l'hydraulique surpuissante. Dans la catégorie des 110 à 130 ch, ce sont les chargeurs frontaux qui trinquent et ne supportent pas longtemps les circuits fermés. Il y a donc encore du travail de ce côté pour améliorer la compatibilité tracteur-outil. |
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